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À propos de La Vieille Usine

QUI SOMMES-NOUS

Fondée en 1999, Tourisme Anse-à-Beaufils (La Vieille Usine) est un organisme à but non lucratif qui opère de façon saisonnière. Notre mission est la diffusion et la promotion des arts sur le territoire de la Municipalité Régionale de Comté (MRC) du Rocher-Percé en période estivale. Par nos activités, nous souhaitons partager et contribuer à la vitalité de notre patrimoine gaspésien. Nous plaçons également au centre de nos préoccupations la création artistique, tous types confondus, et sa relève.

Le but de l'organisation est de promouvoir et de valoriser la création artistique, en proposant des spectacles professionnels et des expositions qui traduisent la diversité de la richesse culturelle d'ici et d'ailleurs. Nous avons comme mandat d'animer la salle de spectacle du centre culturel, le Théâtre de La Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils, ainsi que le Café-Bistro et la Galerie d'art - Boutique où plus de 180 créateurs gaspésiens exposent leurs oeuvres. 

HISTORIQUE

Depuis 1957, le Centre d’Art de Percé, première entité culturelle touristique en Gaspésie regroupait un théâtre, une boîte à chansons, un cinéma de répertoire et des ateliers de création. À la mort de sa fondatrice, l’artiste Suzanne Guité en 1981, Percé perdait le chef-lieu de son activité culturelle par où les grands artistes du Québec ont transité : Leclerc, Ferland, Lévesque, Julien, Léveillée, etc.

 

Deux décennies plus tard, la réalité socio-économique de notre région est attristante : fermeture d’usines et migration de la population vers les centres urbains. Du côté de la diffusion de spectacles, durant 20 ans la population est privée de spectacles professionnels pendant les saisons estivales. Il est impossible d’assister à une représentation professionnelle sans franchir une distance moyenne de 134 kilomètres. Pour un montréalais, par exemple, cela signifierait qu’il se rende à Drummondville ou Ottawa pour assister à un spectacle avec un net avantage qu’est l’autoroute. Sans négliger l'importance et la qualité des activités culturelles manifestées dans le Grand Percé, on constate qu’il manque un pôle rassembleur pour la vie artistique, culturelle et touristique dans notre région.

 

L’usine de morue de l’Anse-à-Beaufils ferme définitivement ses portes en 1986. Un centre de pêche moribond, des infrastructures portuaires presque abandonnées, des bâtiments à valeur patrimoniale en dégradation ainsi qu'un contexte économique plutôt défavorable ont sonné l'alarme d'une détérioration irréversible de l'environnement physique et social de l'Anse-à-Beaufils. C'est dans ce contexte que le projet de La Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils prend forme.

 

Deux résidents du village, André Boudreau et Lison Grenier, élaborent un projet visant à transformer le bâtiment en un centre culturel. De cuisine en cuisine, on présente le projet. L’enthousiasme est au rendez-vous! Quarante-neuf personnes, pour la plupart du village, s’impliquent financièrement. De façon spontanée, on amasse 125 000 $ en moins de quatre mois. Un organisme sans but lucratif, Tourisme Anse-à-Beaufils, naît de cette initiative populaire de doter la MRC du Rocher-Percé d'un lieu de diffusion pluridisciplinaire, de protéger le patrimoine et de favoriser la mise en valeur du havre de pêche.

La Vieille Usine, circa 1950

Le bâtiment quand il était exploité comme usine de transformation de morue salée-séchée. Circa 1950.

La Vieille Usine, circa 1990

Le bâtiment suite à la fermeture de l'usine de transformation de morue salée-séchée. Circa 1990.

La Vieille Usine, de nos jours

La Vieille Usine, bâtiment maintenant exploité comme centre culturel et touristique.

L'ANSE-À-BEAUFILS

L’Anse-à-Beaufils est un petit village de la Ville de Percé. Celui-ci fût nommé d’après un noble français du nom de Bonfils. Ce noble aurait vécu au village au début de la colonie de la Nouvelle-France et, selon une légende, il ressemblait beaucoup au roi de France. Il va sans dire qu'un grand mystère entourait son origine! Certains prétendaient qu’il était le frère jumeau de Louis XIV, le célèbre homme au masque de fer. Une autre explication serait qu’il puisse évoquer la « mémoire d’un capitaine de navire, La Marie-Joseph, Pierre Bonfils » qui s’est engagé pour le Canada en 1723. Le fait que le toponyme proviendrait de « beau-fils » ou gendre n’est pas à exclure. Finalement on mentionne dans Le Registre de Ristigouche : 1759-1795. Baie des Chaleurs et Acadie le mariage de « Aubin Bon fils de Jean Bon et de Louise Chicoine… avec Elizabeth Cannors » le 24 août 1793. Fait à noter, l’approbation du toponyme « L’Anse-à-Beaufils » a été la première décision de la toute nouvelle Commission de géographie, ancêtre de la Commission de toponymie du Québec, le 5 décembre 1912.

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